Hopper : Ombre et lumière du mythe américain
de Didier Ottinger Gallimard, 2012, 128 p. (Découvertes Gallimard. Arts ; 585) Nighthawks, New York Movie, Automat, Hotel Room, House by the Railroad, New York Pavements, les images dEdward Hopper incarnent nos mythologies américaines. Comme les scènes les plus mémorables du cinéma dHollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans pour autant ignorer quelles sont taillées dans létoffe des rêves. Hopper, dont lart senracine au contact des peintres naturalistes de lAsh Can school, qui se développe durant les années vingt et trente dans un contexte épris didentité nationale, a longtemps fait figure de réaliste. Il aura suffi quAndré Breton, en exil à New York, découvre un tableau de Hopper qui lui rappelle De Chirico, pour que son oeuvre séclaire des feux de lart métaphysique. De fait, lart de Hopper présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental et peut être rapproché des précurseurs dun art « conceptuel ». Les scènes apparemment les plus banales et réalistes de Hopper évoquent lintériorité des tableaux de Vermeer, la spiritualité luministe de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas. |
Ottinger Didier.
Hopper : Ombre et lumière du mythe américain.
Gallimard, 2012, 128 p.
(Découvertes Gallimard. Arts).
Titre : | Hopper : Ombre et lumière du mythe américain |
Auteurs : | Didier Ottinger, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 2012 |
Collection : | Découvertes Gallimard |
Sous-collection : | Arts, num. 585 |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-044735-0 |
Format : | 128 p. |
Résumé : | Nighthawks, New York Movie, Automat, Hotel Room, House by the Railroad, New York Pavements, les images dEdward Hopper incarnent nos mythologies américaines. Comme les scènes les plus mémorables du cinéma dHollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans pour autant ignorer quelles sont taillées dans létoffe des rêves. Hopper, dont lart senracine au contact des peintres naturalistes de lAsh Can school, qui se développe durant les années vingt et trente dans un contexte épris didentité nationale, a longtemps fait figure de réaliste. Il aura suffi quAndré Breton, en exil à New York, découvre un tableau de Hopper qui lui rappelle De Chirico, pour que son oeuvre séclaire des feux de lart métaphysique. De fait, lart de Hopper présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental et peut être rapproché des précurseurs dun art « conceptuel ». Les scènes apparemment les plus banales et réalistes de Hopper évoquent lintériorité des tableaux de Vermeer, la spiritualité luministe de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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759 HOP | livre documentaire | CDI | 700 : Rayon arts | Disponible |