Comment juger les "revenantes" de l'EI ? La justice au défi du genre
de Soren Seelow In Le Monde (Paris. 1944), 24344 (12/04/2023), p.12-13 Dossier consacré au changement de la politique pénale vis-à-vis des femmes djihadistes de retour de la zone irako-syrienne, auparavant considérées comme victimes de leur endoctrinement, et aujourd'hui systématiquement mises en examen pour être jugées à l'égal des hommes : le rôle longtemps minoré que la société prête aux femmes dans la violence politique et dans l'engagement dans les rangs de l'organisation EI (Etat islamique) ; la diversité des profils des "revenantes" et le défi pour l'institution judiciaire de juger de leur implication dans l'organisation terroriste ; l'invisibilisation judiciaire des femmes ayant rejoint le califat en raison de stéréotypes de genre ; le paternalisme judiciaire et la lecture genrée de la violence politique qui minimisait la responsabilité des femmes ; l'intégration de la dangerosité des "revenantes" par la justice à partir de 2016 avec les projets d'attentats fomentés par des femmes ; la réelle contribution des femmes aux activités de l'EI ; les marqueurs de genre qui perdurent au sein de la justice antiterroriste et dans les faits reprochés. Les sanctions prises à l'encontre des "revenantes" dans les autres pays : le recours à la déchéance de nationalité par le Royaume-Uni et le recours au droit international par l'Allemagne. Le point sur les peines des "revenantes" jugées en France. |
Seelow Soren.
« Comment juger les "revenantes" de l'EI ? La justice au défi du genre »
in Le Monde (Paris. 1944), 24344 (12/04/2023), p.12-13.
Titre : | Comment juger les "revenantes" de l'EI ? La justice au défi du genre (2023) |
Auteurs : | Soren Seelow |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Le Monde (Paris. 1944) (24344, 12/04/2023) |
Article : | p.12-13 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | politique judiciaire / préjugé / sexisme |
Mots-clés: | djihadisme / lutte contre le terrorisme |
Résumé : | Dossier consacré au changement de la politique pénale vis-à-vis des femmes djihadistes de retour de la zone irako-syrienne, auparavant considérées comme victimes de leur endoctrinement, et aujourd'hui systématiquement mises en examen pour être jugées à l'égal des hommes : le rôle longtemps minoré que la société prête aux femmes dans la violence politique et dans l'engagement dans les rangs de l'organisation EI (Etat islamique) ; la diversité des profils des "revenantes" et le défi pour l'institution judiciaire de juger de leur implication dans l'organisation terroriste ; l'invisibilisation judiciaire des femmes ayant rejoint le califat en raison de stéréotypes de genre ; le paternalisme judiciaire et la lecture genrée de la violence politique qui minimisait la responsabilité des femmes ; l'intégration de la dangerosité des "revenantes" par la justice à partir de 2016 avec les projets d'attentats fomentés par des femmes ; la réelle contribution des femmes aux activités de l'EI ; les marqueurs de genre qui perdurent au sein de la justice antiterroriste et dans les faits reprochés. Les sanctions prises à l'encontre des "revenantes" dans les autres pays : le recours à la déchéance de nationalité par le Royaume-Uni et le recours au droit international par l'Allemagne. Le point sur les peines des "revenantes" jugées en France. |
Genre : | article de périodique |
Nature du document : | documentaire |