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Nouvelles de Pétersbourg
de Nicolas Gogol
Le Livre de Poche, 1998, 380 p. (Classiques de Poche)
Pour l'auteur, St-Pétersburg n'est pas l'objet d'une étude systématique mais l'occasion de voyages fantastiques au sens le plus large du terme. C'est la ville des rencontres inopinées. Chacun peut y tomber sur des voleurs ("le manteau"), sur un tableau énigmatique ("le portrait")... Gogol s'empare d'une idée et se laisse mener par elle, dans le labyrinthe des surprises cocasses, des déceptions, des épouvantes, de la folie. Le réalisme n'est qu'un aspect de cette oeuvre hyperbolique, traversée de nostalgies et de terreurs inexplicables, empreinte d'une bouleversante bouffonnerie.
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